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Rencontres en Amérique du Sud

Rencontres en Amérique du Sud
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Rencontres en Amérique du Sud
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7 août 2007

Le retour...

Ca y est. On y est. En France.
Notre avion a décollé à 17h40 de l’aéroport de Quito pour voler vers Madrid après une halte à Guayaquil, la deuxième ville du pays.

paysans_quechuasNous avons eu le temps de rencontrer le dernier vendredi un des responsable de la CONAIE, l’organisation nationale de défense des peuples autochtones d’Equateur.
Il a pu nous parler des principales difficultés que rencontrent les 14 nationalités et 18 peuples indigènes, représentant 45% de la population équatorienne.
Finalement les mêmes sujets sont évoqués ; l’invasion des territoires ancestraux par des entreprises multinationales pétrolières, minières, forestières, hydroélectriques voire touristiques, semble le principal fléau car il a des grandes conséquences sur la vie des populations indigènes (destruction de l’habitat traditionnel, expropriation, pollution de l’eau et du sol, introduction de vices comme l’alcool, la prostitution…).
Les problèmes de santé et d’éducation sont également important, car les endroits où vivent certains peuplent sont assez voire très reculés des infrastructures de santé et d’éducation.
La Conaie a donc du travail. Elle rédige actuellement des propositions pour modifier la constitution afin de clarifier certains articles concernant la législation des concessions de terre faites aux entreprises en territoire indigène…

quito_plaza_principal


Dernier petit tour dans le vieux Quito, doté d’un grand charme colonial. Mais entre les comédiens de rue, les églises et les bâtiments énormes, la pauvreté existe toujours…

Et puis, un vol de quelques dizaines d’heure et le retour à la vie française, avec dès l’arrivée champagne, baguette et fromages…


Ca fait quand même du bien de rentrer en France !!!!

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26 juillet 2007

Le Ceas, 40 ans au service des communautés rurales de la région de Riobamba.

paysage

Nous avons passé une semaine en compagnie d'Anita et d’Ernesto, frère et soeur qui travaillent depuis de nombreuses années pour le Ceas. Aujourd'hui Ernesto est le responsable du programme d'amélioration ovin mis en place il y a quelques années, avec le financement de l'association française "Partage sans frontière".


En quelques mots, le Ceas se propose d'acheter des moutons sélectionnés (de la race française Rambouillet), mâles et/ou femelles, pour les familles des communautés pauvres de la sierra, regroupées en association. Les associations de familles passent un accord écrit avec l'ONG pour rembourser l'achat des moutons (avec intérêts) au bout d'un an, par le versement de mensualités pour chaque bénéficiaire. Le Ceas s'engage en contrepartie à donner des moutons de qualité et à faire un suivi vétérinaire (traitements des maladies, parasites...) d'un an, de la totalité du troupeau (et pas seulement des animaux achetés).

suivi

SELC'est une proposition très intéressante pour les familles qui ont là la possibilité d'améliorer leurs troupeaux et de vendre ainsi les naissances pour un meilleur prix. C'est également une possibilité très intéressante d'investir l'aide mensuelle de l'Etat équatorien de 30 $/pers pour les femmes et personnes âgées dans communautés rurales pauvres.
5 groupes ont bénéficié de cette aide depuis 2003.
Aujourd’hui, Ernesto cherche d’autres financements pour continuer ce programme et l'étendre à d'autres communautés. Le but à long terme serait de rendre le programme autosuffisant.


Lors de notre visite, le frère et la soeur travaillaient également sur une étude socio-environnementale de 2 ans qu'ils avaient mené sur un bassin versant du volcan Chimborazo peuplé de communautés indigènes (Kichwa de la sierra) et métisses. Ils essayent actuellement de trouver des financements régionaux pour mettre en application les 7 micro-projets portant sur les ressources eau et sol (protection des sources d'eau, protection du paramo, grandes étendues de végétation de haute altitude en proie à une forte détérioration, due à l'avancé du front agricole et du surpâturage,...) qu'ils ont développé de façon participative avec les habitants du bassin versant.

portraits
Le Ceas est donc une association qui nous a paru sérieuse et compétente dans sa façon de mener des programmes et d’aider réellement les communautés (études préalables, suivi des personnes bénéficiaires...), dans une des régions les plus pauvres de l'Equateur.

17 juillet 2007

Cotacachi, un marché traditionnel et la préservation de la biodiversité agricole

Nous nous sommes rendus quelques jours dans un petit pueblo, Cotacachi, au nord d’Otavalo, ville connue pour son marché artisanal.
Nous avons assisté au marché de fruits et légumes des paysans du coin… et c’était assez surprenant !!
Les paysans installent une toile à même le sol et mettent en place les quelques produits issus de leur lopin de terre. Peu de produits en quantité, mais en terme de diversité… impressionnant. Et là on a un peu honte de la diversité de fruits et légumes en France… innombrables sortes de fèves et haricots, moultes types de maïs, et bien sûr des espèces de pommes de terre en pagaille. Quant aux fruits qu’on ne connaissait pas…

portraits

Les paysans, Kichwas pour la plupart, continuent à cultiver, pour leurs propres besoins et pour des ventes occasionnelles, des espèces non sélectionnées, conservant ainsi une biodiversité de produits importante. Ce qui intéresse depuis quelques années les institutions agricoles du pays…
diversit_En effet l’Iniap (genre d’Inra équatorienne) était présente au marché et exposait les différentes pommes de terre « primitives » qu’elle avait réussi à découvrir dans le « campo » équatorien. L’institut a mis en place un système de conservation de la biodiversité sur les pommes de terre, haricots, maïs… Elle essaye de découvrir de nouvelles espèces dans les petits marché locaux comme celui de Cotacachi, ou lors de programmes participatifs avec les paysans. Outre le but de conservation, les nouvelles variétés (anciennes, mais récemment découverte par l’iniap…) sont utilisées pour créer de nouvelles variétés résistantes à certaines maladies, parasites… En gros l’Iniap créé des nouveaux types de légumes correspondant aux problématiques actuelles en utilisant des produits très anciens (des patates, haricots, maïs antiques non sélectionnés). Et sans OGM… Ces recherches se réalisent en collaboration avec les petits paysans.
Le savoir et les produits traditionnels indigènes se mêlent donc à la technologie agricole pour créer de nouvelles espèces plus productives et résistantes…utiles pour les deux parties !

Sinon nous sommes passé par Mindo, un village qui s’est consacré à la protection de sa forêt nuageuse (cloud forest), par la protection intégrale de son territoire, des programmes de reforestation, de recensement de la faune et flore, de sensibilisation à l’environnement… avec bien sur le développement d’un tourisme vert intéressant mais payant à tous les pas de porte…
Papillons, colibris, coqs de roches, orchidées, quelques cascades…les activités sont nombreuses et sympas.

Mindo

Une dernière virée à la lagune de Quilotoa, grand lac au fond d'un cratère d'un volcan et Stef prend l'avion pour la France...
Nous revoilà deux. Nous sommes aujourd’hui à Riobamba pour découvrir le travail du CEAS (Centre d’Etude et d’Actions Sociales), association travaillant dans le milieu rural (avec une population majoritairement kichwa) sur des thèmes aussi divers qu’indispensables (santé, environnement, développement agricole…)…

9 juillet 2007

Cotopaxi, la tête dans les étoiles

Après des évaluations de sites communautaires dans la selva, rien de mieux que partir à l'assault du deuxième sommet d'Equateur, le Cotopaxi, volcan actif posé à 5897 m.

On monte donc à 4800m la veille pour une petite acclimatation et un cours de grimpette en crampons (la majorité de l'ascencion est sur de la neige). On a déjà une vue exceptionnelle du volcan et des alentours, même si les nuages nous enveloppent en fin d'après midi.
On dîne à 6h pour nous coucher à 7h. Il faudra se lever à minuit pour partir vers 1h du matin, pour profiter d'une neige encore dure, avant les effets du soleil.
Si Dorothée passe une très bonne nuit, Stef et moi ne fermons pas l'oeil de la nuit... Stef se lève avec un mal de tête énorme, puis une envie de vomir pas possible après avoir pris le petit dej. On s'équipe, puis on part pour l'ascencion. Une quinzaine de personnes montent ce matin avec nous.
Pour Stef, c'est très dur, le mal des montagnes ne le lâche pas. Il décide après concertation avec les guides de rebrousser chemin après une demi heure de marche. Il aurait peut-être fallu plus d'acclimatation pour lui ?... Dans tout les cas, il ne baisse pas les bras lors de son retour mais en profite pour prendre de belles images by night (les points clair sur la neige de la seconde photos, c'est nous...).

triptyque

leve_du_soleilNous continuons donc avec Dorothée. Avec un guide pour chacun de nous deux (c'est normalement un guide pour 2 personnes, nous avions donc 2 guides pour nous trois...).
Nous grimpons à la frontale au départ, mais l'intensité de la lune suffit amplement à eclairer le chemin de neige et de glace que nous empruntons. Des ombres impressionnantes se tiennent à nos côtés, scultptures de neiges et de vent. Nous avancons. L'air se fait plus rare. Les pentes plus raides. C'est dur.

Pourtant nous progressons, chacun de notre côté. On se sent seul, même si les guides prennent soin de nous. Nous marchons seul en compagnie de cette dame blanche, dangeureuse, imposante, et si belle.sunrise
L'ultime pente est la plus difficile. Nous sommes à 5800m, nos pieds semblent lourds, nos poumons ridicules, mais petit à petit nous nous approchons du sommet. Puis, la pente s'adoucit soudain, devient douce, presque plane... nous sommes au sommet. Le soleil ne s'est pas encore dévoilé, nous apercevons les lumières de Quito au loin, tout comme les ombres des sommets équatoriens, comme l'Antisana...
Le jour se lève enfin. le cratère du Cotopaxi se dévoile un peu plus, laissant echapper quelques fumeroles. Il est temps de redescendre. Je commence à ne plus sentir mes pieds, gelés après une heure à rêver à 5897m au dessus du monde. Tout est paisible, tranquille, simple, pure.

cotopano

Nous redescendons. Nos genoux encaissent. Après 2 heures de marche, nous arrivons au refuge où nous avions laissé Stef. Vannés mais contents. Enfin presque; la prochaine fois, nous grimperons avec Stef....

4 juillet 2007

L’Amazonie, nature, marche et culture

Nous avons visité deux projets de tourisme communautaire du réseau communautaire Ricancie composé de plusieurs projets de la zone autour de Tena, ville à l’Est de l’Equateur, située en Amazonie.

Si nous avons bien aimé les activités des deux sites (ballades en forêt, recherche d’or dans le fleuve, visite de fermes…), le caractère communautaire des deux projets ne nous est pas apparu clairement (l’un car une seule famille semble se charger de l’activité touristique depuis que les autres membres se sont démotivés, l’autre car le projet est actuellement géré par un couple qui prend la moitié des bénéfices, laissant l’autre aux membres du projet, la aussi car le projet etait entrain de disparaitre).

1er site chuva urcu
chuva_urcu



Les quelques cabanes du projet touristique de la communauté kichwa de chuva urcu se situent au bord d’une petite rivière dans laquelle il est très agréable de se baigner après l’heure et demi de marche dans la forêt pour rejoindre le camp.
Au programme, ballades pour découvrir la forêt primaire et ses arbres énormes, essayer de voir des oiseaux (on n’a pas eu de chance apparemment), d’observer des insectes ou autres bêtes…mais aussi de visiter quelques plantations de bananes plantains ou de yucca des familles de la communauté (qui vivent cependant toutes à Tena), ou de chercher de l’or à la bâte dans une rivière non loin des cabanes.

C’est donc un petit projet bien sympa, perdu au milieu de la réserve de la communauté. La famille qui nous accompagne est très agréable et on apprend avec elle quelques mots de kichwa, les coutumes actuelles et anciennes, des danses au coin du feu… une expérience forte d’un point de vue naturel et culturel !



Ils accueillent des volontaires pour remettre en place le projet (reconstruction de cabanes, délimitation de nouveaux sentiers en forêt, mise en place d’un jardin botanique et de pancartes en bois pour chaque plante médicinale du jardin…). Il y a encore pas mal de travail à faire et la communauté est toujours à la recherche de volontaires.

Si vous êtes intéressés, contacter Salomon Licuy à l’adresse suivante : salomon.licuy@yahoo.comNumero de téléphone : 06 2888 810


2eme site Runa huasi

Le deuxième projet se situe au bord d’un bras du Napo, en face de la communauté kichwa de Runa Huasi. Le projetruna_huasi touristique se développe dans une zone protégée de 1500 ha appelée Selva Viva (forêt en vie).
Le projet de tourisme communautaire a été créé il y a une dizaine d’années. Les participants du projet se sont au fur et à mesure démotivés et le projet a failli disparaître. Le couple suisso-kichwa à l’origine du centre de secours et du projet communautaire s’est alors proposé pour en reprendre les rennes et le redémarrer. Aujourd’hui, les acteurs du projet reconstruisent les cabanes qui avaient plus ou moins été laissées à l’abandon… La moitié des bénéfices reviennent aux membres de l’association de tourisme communautaire, l’autre au couple administrateur… Et dans le futur ? La grande question !

Après avoir visité le centre de secours, nous avons fait une grande ballade de 7 km dans la réserve. Un peu de sport avec comme guide un garde-parc ancien chasseur impressionnant dans la connaissance de la forêt. Chouette, traces de loutre, d’agouti, des grenouilles aux couleurs fluorescentes, insectes, et pour finir on tombe nez à nez avec un groupe de singes araignées, groupe qui avait été relâché après un passage par le centre de secours… Et apparemment, ils n’avaient pas oublié les humains !


C’est finalement un projet qui se remet doucement en place après un passage difficile. Il possède de nombreux attraits (le centre de secours, la réserve et sa forêt). On ne peut qu’espérer que les membres de la communauté se remotivent pour reprendre en main le projet de tourisme communautaire !



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4 juillet 2007

Yunguilla, une communauté au milieu des nuages

Au nord de Quito nous nous sommes rendu dans une zone de forêt dite nuageuse (cloudforest) pour visiter un projet de tourisme liant la participation de la communauté à la conservation (ou au renouveau) de la forêt primaire.

paysages

Yunguilla est une petite communauté de petits agriculteurs. Ancienne hacienda, les terres ont été partagée entre les fleursemployés de la grande propriété vers 1960. Ce partage a été suivi d’une importante déforestation.
Le projet de tourisme est né de la volonté de protéger la forêt primaire restante aux alentours de la communauté et de replanter des zones déforestées, par la création d’une activité économique : le tourisme.
Aujourd’hui, près de 80% de la communauté participe au projet de tourisme. En effet, un grand nombre de famille accueille de nombreux volontaires, d’autres travaillent dans les petites entreprises de fabrication de fromage et de confitures créées via les entrées d’argent du tourisme. Une petite pépinière de pousses d’arbres natifs a été créée afin de réaliser un reboisement de certaines zones de la communauté. 80 hectares ont ainsi été replantés.
Les acteurs du projet font également de la sensibilisation auprès des paysans sur la gestion des pâturages, afin qu’ils laissent les grands arbres sur pieds au lieu de tout raser…

foret

Les touristes peuvent faire des petites ballades dans la communauté, dans les quelques forêts restantes très proches de Yunguilla, ou faire des marches plus longues pour se plonger dans la forêt primaire.

Un projet très intéressant par l’importante participation de la communauté dans l’activité touristique. De plus l’activité touristique a permis la création d’autres projets communautaires (fabrique de fromage, de confiture, magasin communautaire…) et a ainsi permis la diminution de l’exode vers les villes proches.

22 juin 2007

Le projet de tourisme communautaire de Saraguro et l’Inti Raymi

Nous avons passe quelques jours dans une famille d’une des communautés rurales participant à un réseau de tourisme communautaire autour de la petite ville de Saraguro; la Red de turismo comunitario Saraguro Rikuy.

Saraguro porte le nom d’un peuple, les Saraguros, facilement reconnaissables par leurs vêtements.
Les femmes portent une robe noire, un châle fermé par une broche en argent appelé le tupu, et sont coiffées d’un chapeau, soit noir rond et petit, ou large à la couleur blanche taché de noir ; elles portent également d’imposants colliers de perles multicolores et de belles boucles d’oreille en argent massif.

visages

Les hommes, eux, ont traditionnellement les cheveux longs, tressés ; portent un pantacourt, un grand pancho et un chapeau. Ils parlent encore le kichwa, quechua du nord.

Nous avons vécu au rythme d’une famille, et goûté de nombreux produits de leur jardin, encore inconnus (carotte andine, meyucco…),… Un projet très sympa, permettant aux familles ayant voulu s’investir dans le tourisme de toucher des revenus supplémentaires (les communautés touchent également un pourcentage de l’argent laissé par les touristes), et offrant la possibilité aux touristes de vivre le quotidien d’une famille rurale équatorienne, tout en pouvant faire des ballades sympas dans les alentours.

Nous avons pu aussi vivre l’Inti Raymi, grande fête durant le mois de juin, en l’honneur du soleil (inti) et du début des récoltes de maïs… donc fêtes, danses au son de la flûte de pan, quena (flûte)…, chicha (jus de maïs légèrement fermenté), troc de produits agricoles, rituel de purification à minuit dans une caverne, accompagné par un groupe de Québécois bien sympa, volontaires dans la fondation qui a mis en place le réseau de tourisme communautaire, et par quelques passages pluvieux (le soleil avait oublié de venir…)

intiRaimy

Aujourd’hui, on est sur Quito pour accueillir le frére de Christophe, qui va passer un petit bout de temps avec nous…

Mail : saraurku@turismosaraguro.com
Site internet du projet touristique : www.turismosaraguro.com
Personne à contacter : Lauro Guaillas

22 juin 2007

Nouveau pays, mêmes galères…

eboulement
Si vous visitez un jour ce continent, ne retenez qu’une phrase : « todo es posible, nada seguro » (tout est possible, rien n’est sûr) ; ça se vérifie dans chaque pays sud-américain.
On devait arriver dans la communauté de Saraguro  vers 9 heures en prenant le bus de7h30 de Loja (ville du Sud de l’Equateur). Arrivés à 7h à la terminal de bus, pas de bus pour cause d’éboulement sur la route. On part donc à 9h30, l’éboulement ayant été « nettoyé »… On a donc attendu 3 heures dans le bus, le temps que la pelleteuse arrive et déblaye l’éboulement qui n’avait pas du tout été enlevé… arrivée à 14h30 au lieu de 9 h…
PS: vous noterez le camion embourbé qui a eu la bonne idée de tenter le passage forcé!!!

Bienvenidos en Ecuador !

17 juin 2007

Hasta luego Peru, Bienvenidos en Ecuador!

Hola tout le monde,

travail_de_confeccion

voilà, après avoir visité un dernier groupe d'artisans de la CIAP, "Hacia el mundo", situé au nord du Pérou, nous avons quitté le pays des Incas pour franchir la frontière équatorienne  dans la nuit...Le réveil à 1 heure du mat pour l'immigration a d'ailleurs été assez difficile... On arrive totalement crevés à Loja, notre premier contact avec le pays.


Le pays tourne au dollars, la crise économique de 2000 leur ayant fait abandonner leur devise nationale (le sucre) pour adopter le dollars américain...
Demain on part pour trois jours d'évaluation d'un projet communautaire...en espérant que la pluie ne nous gêne pas trop...
Hasta pronto

poteries


14 juin 2007

Vivre au rythme d’une famille de la cordillère blanche, le projet de tourisme communautaire d’Humacchuco

casas

Nous sommes enfin entrés en contact avec le responsable du projet, et avons donc passé trois jours dans une des familles du projet.
La communauté Humacchuco , dont le projet touristique fait partie du réseau communautaire Yachaqui Wayi, se trouve à 1 heure et demi de route de Huaraz, la capitale de l’andinisme, aux abords du parc national Huascaran (Huascaran, nom du sommet le plus élevé du Pérou).
5 familles participent au projet de tourisme « vivencial » dont le but est de vivre avec une famille andine et de partager son quotidien.
Selon les envies de chacun, on peut participer aux récoltes, aider à faire la cuisine, visiter les artisans ou l’école, faire différentes balades (tour de la communauté, ruines pré-incas, laguna 69…)… Un programme sympathique, relaxant, qui peut s’avérer sportif pour les randos.
5% du prix payé par les touristes est destiné à financer des projets pour le bien de toute la communauté. Cependant, le manque de promotion de l’initiative touristique et donc la faible affluence de touristes n’a pour l’instant pas permis la mise en place d’un quelconque projet communautaire…

laguna_69

Nous n’avons pas résisté à l’envie de grimper jusqu’à la laguna 69, située au sein du parc Huascaran… 2 heures de montée, dans un paysage encore une fois magnifique, avec un petit repos bien mérité sur les berges de la lagune, à 4900… et une descente accompagnée de viscaches prenant le soleil…

ruines

Le lendemain, visite de ruines Recuay, non loin d’une autre lagune aux couleurs toujours aussi impressionnantes…
Le dernier jour, nous avons participé à la récolte du maïs. C’est agréable de n’entendre aucune machine agricole, mais fatiguant pour ceux qui font ça toute l’année (surtout quand on a 90 ans !...).


On a vécu 3 jours dans un autre monde, avec une très bonne cuisine au feu de bois (le cochon d’indes a une fois de plus été très bon !), des découvertes culinaires (nouveaux types de tubercules, ici on trouve encore une grande diversité…), et on a apprécié l’ambiance paysanne créée par les 4 générations qui vivent sous le même toit.

travail_au_champs

Une initiative très intéressante permettant de diversifier le revenu des 5 familles ayant choisi de s’investir dans ce projet.

Pour les contacter:
Armando Tito
info@YachaquiWayi.org
www.yachaquiwayi.org
Tel: (0051) 43 95 48 669 (portable)

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