Déception et ascension
Abandon.
Pour nous consoler
de ce pseudo échec et pour fêter l’anniversaire de Christophe (né le 31/08/84, nous le rappelons…), nous
avons décidé d’aller, ce WE, à Pucon, haut lieu touristique chilien
(apparemment l’un des sites les plus touristiques du Chili), avec la troupe
habituelle (Alex et Lud, + Claudine).
Objectif :
l’ascension du volcan Vilarrica, toujours en activité (voir photo de nuit).
Mais là non plus,
pas de chance.
Dimanche, 7h15, départ du minibus. Le guide nous demande si l’on veut vraiment grimper sur le volcan, car à la vue de la fumée s’échappant du volcan (méchamment inclinée vers la droite), il a l’air de venter sacrément là-haut. Deux français qui nous accompagnaient déclarent forfait au pied du dôme pour retenter la grimpette le lendemain. Nous, n’ayant qu’un jour de libre, nous décidons de continuer. Le début est très simple sans vent, et nous espérons bien qu’il se calmera d’ici la vraie montée. Déjà, Claudine est en difficulté ; n’ayant pas l’habitude de la neige et ses chaussures lui faisant mal, elle abandonne la montée pour se réfugier dans un chalet aménagé pour les skieurs. En effet, il faut savoir que le volcan est recouvert de télésièges (pour skieurs chiliens et étrangers), et donne une image de la liberté en montagne assez limitée…
Nous continuons
notre marche à cinq avec le guide. Le vent se fait de plus en plus sentir, nous
chaussons nos crampons (que nous avons mis en 20 minutes…) et attaquons la
pente, la vraie. Et là, le vent souffle vraiment fort, nous avons donc lutter
pendant 2 heures pour monter un peu plus du tiers du Volcan pour nous échouer
dans un refuge de fortune, totalement saoulés par le vent. Celui-ci soufflait
en fait aux alentours de 100
km/h
La descente fut
toutefois plus amusante. Assis sur nos fesses, le piolet à la main, nous avons
descendu en 20 minutes tout ce que nous avions mis 2 heures à monter. Des
petites frayeurs en descendant ; la vitesse était importante et nous
pouvions nous enfoncer le piolet dans n’importe quelle partie du corps.
Bref, une bonne
ballade, une belle vue, même si nous n’avons pas atteint le sommet. Une autre
fois sûrement !
Hier, nous
avons encore profité de la région en nous rendant au parc national Huerquehue à
20 km
lago Toro=>